Sauvegardes – Le dernier recours – Partie 1

Attaque de virus, panne de disque dur, erreur de programme ou inattention : vos données sont constamment en danger. Bienheureux celui qui dispose d’une image de disque dur actuelle en cas d’urgence. Pourtant, le thème …

Sauvegardes – Le dernier recours – Partie 1

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Attaque de virus, panne de disque dur, erreur de programme ou inattention : vos données sont constamment en danger. Bienheureux celui qui dispose d’une image de disque dur actuelle en cas d’urgence. Pourtant, le thème de la sauvegarde est encore souvent négligé par les propriétaires de PC. Dans l’article suivant, nous donnons des conseils généraux sur les supports de sauvegarde et les stratégies de sauvegarde, puis nous abordons plusieurs possibilités de sauvegarde à l’aide de moyens de bord ou de logiciels partagés et gratuits externes. Dans la deuxième partie, nous nous sommes penchés sur la problématique de la sauvegarde du système à l’aide de programmes d’image et de la séparation des données et du système sur des partitions propres à l’aide de programmes du CD d’assistance WinTotal.

Généralités

Vos données sont constamment en danger sur votre disque dur. Un disque dur défectueux peut entraîner la perte de données, tout comme l’attaque d’un virus, une application qui s’est arrêtée ou même un simple effacement par négligence. Une autre source d’erreur pour les fichiers défectueux est l’écrasement accidentel par une version plus ancienne ou incorrecte d’un document.

Sans sauvegarde, les choses se présentent mal pour l’utilisateur dans tous les cas.

Pour éviter ces sources d’erreur, il convient de disposer d’une sauvegarde des données. Une sauvegarde contient des copies des fichiers sauvegardés. Selon le logiciel utilisé, les données sont alors sauvegardées dans un fichier de sauvegarde ou dans l’original. Nous reviendrons plus tard sur cette problématique.

La sauvegarde du système et/ou des données avec un programme d’image tel que TrueImage constitue un cas particulier. Nous aborderons ce cas dans la deuxième partie de l’article.

Celui qui sauvegarde des fichiers sur le même disque dur ne fait en fait pas de sauvegarde, car en cas de panne du disque dur ou de virus, ces données sont en général également affectées. La seule et la plus sûre façon de procéder est donc de sauvegarder toutes les données pertinentes sur un support de stockage externe qui ne sera plus connecté au système après la sauvegarde.

Types de sauvegarde

On distingue trois types de sauvegarde différents :

  • Sauvegarde complète
    Ici, tous les fichiers sélectionnés sont sauvegardés.
  • Sauvegarde incrémentielle
    Ce type de sauvegarde ne sauvegarde que les fichiers qui ont été ajoutés ou modifiés depuis la dernière sauvegarde.
    Pour une restauration des données, on a donc besoin de la sauvegarde complète ainsi que de toutes les sauvegardes incrémentielles jusqu’au jour de la panne.

    Sauvegardes incrémentielles

  • Sauvegarde différentielle
    Ce type de sauvegarde sauvegarde tous les fichiers qui ont été modifiés ou ajoutés depuis la dernière sauvegarde complète.
    Pour une restauration, on a besoin de la sauvegarde complète ainsi que de la dernière sauvegarde différentielle.

    Sauvegardes différentielles

Pour le profane, la sauvegarde incrémentielle et la sauvegarde différentielle ne présentent à première vue aucune différence.

Cependant, étant donné que la sauvegarde incrémentielle n’enregistre que les modifications depuis la dernière sauvegarde, ces jeux de sauvegarde sont beaucoup plus petits par rapport à une sauvegarde différentielle (voir respectivement l’indication des valeurs des jours 2 à 4 dans les diagrammes). Cela s’explique par le fait qu’une sauvegarde incrémentielle ne stocke que les données modifiées et nouvelles depuis la dernière sauvegarde, qu’il s’agisse d’une sauvegarde complète ou d’une sauvegarde incrémentielle. La sauvegarde différentielle, en revanche, sauvegarde toutes les données depuis la dernière sauvegarde complète, quel que soit le nombre de « sauvegardes intermédiaires » effectuées jusqu’à présent.

C’est pourquoi, lors de la sauvegarde avec des jeux de données incrémentiels, on a besoin, en plus de la sauvegarde complète, de tous les jeux de sauvegarde incrémentiels encore créés par la suite. La réduction de la taille de la mémoire se paie donc par une augmentation de la charge administrative (et donc des sources d’erreurs).

Pour les débutants et l’utilisation « à domicile », je ne peux que recommander, sur la base de ma propre expérience, de concevoir les méthodes de sauvegarde de manière simple. Si l’on doit d’abord réfléchir longuement à quelles données sauvegarder, à quel moment et à quelle fréquence, on risque de déraper en cas d’urgence – en raison de l’agitation – et peut-être de rejouer les mauvaises données.

En outre, il faut se familiariser avec l’éventualité d’une urgence et simuler la restauration des données sans premier cas. Il vaut mieux anticiper les éventuels problèmes et y remédier que de se retrouver devant les problèmes lors d’une restauration.

Sauvegarde dans le format de fichier original ou propre

Si l’utilisateur copie des fichiers sur un autre support de stockage, il les sauvegarde dans leur format original, c’est-à-dire des documents Word, des MP3, des images, etc. Pour économiser de l’espace de stockage, ces fichiers peuvent également être compressés dans un format de fichier courant.

De nombreux programmes de sauvegarde, mais aussi la sauvegarde Windows elle-même, sauvegardent en revanche les données dans leurs propres formats de fichiers, qui ne sont pas compatibles entre eux. Même Windows-Backup utilise dans la version Windows 98 un format de fichier différent de celui de son frère XP. Les programmes enregistrent l’ensemble de la sauvegarde dans un seul fichier (souvent avec compression), qui contient les données proprement dites et, en règle générale, l’origine du fichier.

Un inconvénient du format de fichier propre est l’absence de disponibilité de la sauvegarde sans le logiciel proprement dit. Ce n’est que lorsque ce logiciel est installé que l’on peut accéder aux données de la sauvegarde. Si le système n’est plus opérationnel, il n’est donc pas possible d’accéder à ses sauvegardes. L’avantage de cette méthode est la protection de toutes les données de la sauvegarde contre les virus ou le système lui-même.

Si le programme de sauvegarde sauvegarde les données dans leur forme originale, il est généralement possible d’accéder à nouveau aux fichiers avec tous les autres systèmes.

Quand et à quelle fréquence ?

L’idéal serait toujours et toutes les heures ! Les intervalles de sauvegarde sont directement liés au degré de sécurité d’avoir les données actuelles en cas de panne. D’autres facteurs sont cependant aussi la quantité de données à sauvegarder et le support de sauvegarde. Si l’on veut sauvegarder quotidiennement 10 Go de données sur un graveur de CD, on y passera certainement plusieurs heures.

Chacun doit donc déterminer lui-même la fréquence des sauvegardes. Je conseillerais toutefois une sauvegarde hebdomadaire. La méthode 1-2 a fait ses preuves. La première semaine, une sauvegarde complète est effectuée. Les deux semaines suivantes, on ne sauvegarde que les données ajoutées depuis la dernière sauvegarde complète. Le recours à une sauvegarde différentielle ou à une sauvegarde incrémentielle pour les « sauvegardes intermédiaires » dépend certainement aussi des quantités de données à sauvegarder. Les sauvegardes différentielles sont plus faciles à gérer lors de la restauration (voir ci-dessus), mais elles nécessitent beaucoup plus d’espace de stockage. Pour l’environnement professionnel, une sauvegarde quotidienne des données (voir plan de sauvegarde ci-dessus) est en fait obligatoire.

Supports de sauvegarde

Après la question du « comment », il faudrait maintenant se pencher sur la question du « où ».

Une remarque préalable : celui qui sauvegarde toutes ses sauvegardes sur un seul support court un risque supplémentaire si ce support est endommagé. Pour les supports optiques (graveurs de CD) en particulier, je ne sauvegarderais pas constamment sur le même support, mais je changerais par exemple après une sauvegarde complète et deux sauvegardes supplémentaires. On est ainsi paré contre les défauts du support et on se constitue en même temps un « historique » des données. Si l’on écrase constamment la seule sauvegarde par une plus récente, on ne sera blasé que si l’on constate un défaut sur un fichier (p. ex. un document Word) après 4 semaines et que le fichier encore fonctionnel a malheureusement déjà été sauvegardé quelques semaines auparavant (et éventuellement déjà écrasé).

Le nombre de supports utilisés pour la sauvegarde dépend de l’importance des données. Si l’on utilise la méthode 1-2 (voir ci-dessus), on peut se contenter d’un seul support en 3 semaines. Avec 6 supports, on pourrait donc déjà sauvegarder 18 semaines de données. J’enregistrerais toujours un jeu de sauvegarde (sauvegarde complète et les sauvegardes intermédiaires suivantes) sur un support, afin de pouvoir éviter de changer de support. Dans un environnement commercial, je sauvegarderais également les sauvegardes complètes de manière permanente, pour autant que le prix du support le permette (p. ex. CDR). Les données comptables et les factures doivent justement être archivées pendant 10 ans et peuvent ainsi être protégées contre la perte.

Aucune technique n’est parfaite. Dans la mesure du possible, vous devriez donc toujours faire comparer les données avec les données originales après leur sauvegarde. La plupart des programmes de sauvegarde offrent cette option. Si l’on sauvegarde les données manuellement ou à l’aide d’un simple programme, seuls des programmes comme DirComp, par exemple, qui peuvent comparer les données bit par bit avec l’original, peuvent vous aider (à condition que vous sauvegardiez les données « d’origine », c’est-à-dire pas dans un format de fichier particulier ou compacté).

Disque dur

Certains utilisateurs sauvegardent leurs données sous forme de copie sur une autre zone du disque dur ou au moyen d’un contrôleur Raid (Raid 1 – dans ce mode, le disque dur actuel est toujours mis en miroir sur un 2e disque dur) sur un 2e disque dur. Ce type de sauvegarde ne remplace pas une sauvegarde ! Tant que le système d’exploitation peut accéder aux données, celles-ci sont également constamment menacées par des virus, des pannes de système ou des suppressions accidentelles et ne remplacent donc jamais une véritable sauvegarde sur un support de sauvegarde. Toutefois, dans certaines circonstances, de telles mesures combinées à une sauvegarde sont tout de même utiles (p. ex. Raid 1 pour un serveur de fichiers contre les pannes).

S’il n’y a pas d’autre alternative de sauvegarde, il faut au moins sauvegarder sur une autre partition (au besoin, la créer, voir à ce sujet la deuxième partie de l’article). La sauvegarde sur une autre partition protège au moins contre les suppressions accidentelles ou les erreurs dans la table d’allocation des fichiers de la partition de travail. Dans la mesure où le programme de sauvegarde écrit dans un fichier de sauvegarde (et ne sauvegarde pas les données dans l’original), celles-ci sont également relativement protégées contre les virus et autres bestioles, car ici le virus ne peut pas lire le contenu compressé de la sauvegarde. En revanche, ces sauvegardes ne sont pas protégées contre les dommages ou les suppressions.

Un mot pour tous les utilisateurs de Raid 0. Même si ce mode de fonctionnement (2 disques durs, les données sont écrites alternativement sur les deux supports de données) apporte un peu plus de performance : En cas de panne de l’un des deux disques durs, toutes les données sont perdues. Le risque de panne est donc deux fois plus élevé qu’en mode « normal ». Chacun devrait juger par lui-même si le gain de performance accru vaut le risque.

Supports optiques

Par supports optiques, j’entends les CD-R(W) et les DVD-R(W) dans tous les formats connus. Les CD et les DVD comptent parmi les meilleurs supports de stockage pour les particuliers. Ces supports de sauvegarde sont très répandus, faciles à utiliser et bon marché. C’est la quantité de données à sauvegarder qui détermine si l’on doit absolument utiliser un graveur de DVD.

Les DVD et les CD sont disponibles en tant que supports R et RW. Les supports RW sont recommandés pour la sauvegarde permanente des données, car ils peuvent être écrasés plusieurs fois. En revanche, les supports R devraient être utilisés pour la sauvegarde permanente (p. ex. données comptables). Toutefois, les supports RW ne peuvent pas non plus être utilisés aussi souvent que souhaité. De nombreux magazines PC ont déjà effectué des « tests de longue durée » sur les CD-RW et les DVD-RW et sont parvenus à des résultats très différents – en fonction du fabricant et du graveur utilisé. L’idéal est d’utiliser – surtout pour les DVD – les supports recommandés par le fabricant.

Pour pouvoir écrire sur un support de stockage optique avec n’importe quel logiciel de sauvegarde, un pilote d’écriture par paquets est généralement nécessaire (par ex. Nero InCD ou l’InCD du logiciel TrayBackup). D’autres programmes de sauvegarde apportent leur propre moteur de gravure et ne dépendent donc pas d’une aide extérieure.

Périphériques de stockage externes sans support amovible

Grâce à USB et Firewire, les disques durs peuvent aujourd’hui être utilisés en externe, même dans des boîtiers pratiques. Lors de la mise à niveau du système, un disque dur de 40 Go est vite tombé, alors qu’il était idéal comme support de sauvegarde via les interfaces externes.

Tant que le périphérique de stockage externe n’est connecté que pour la sauvegarde des données, cette méthode de sauvegarde est acceptable, du moins pour les particuliers. Mais si le disque est toujours connecté, les mêmes risques que ceux liés à la sauvegarde sur les disques durs internes apparaissent (voir les explications ci-dessus). Un inconvénient majeur réside dans le fait que l’on ne peut pas archiver les sauvegardes dans l’ordre. Selon le programme de sauvegarde, il est certes possible d’écrire plusieurs jeux de sauvegarde sur un support ; mais en cas de défaillance de ce disque dur, toutes les sauvegardes sont perdues.

Les clés USB sont certes un substitut pratique aux disquettes, mais elles sont trop chères et dangereuses pour la sauvegarde des données. Dans la précipitation, on oublie par exemple d’éteindre l’appareil avant de le débrancher, et les données sur le support peuvent déjà être détruites. Cela vaut bien sûr aussi pour les disques durs USB et FireWire évoqués plus haut.

Périphériques de stockage externes avec support amovible

Les ZIP, JAZZ, REV ou les cartes mémoire flash font tous partie du groupe des périphériques de stockage externes à support amovible. Tous ces appareils ont en commun le fait que leur support est beaucoup trop cher par rapport à la capacité d’un support de stockage optique (CD ou DVD). Pour une simple sauvegarde, ces appareils ne sont donc pas, à mon avis, le premier choix. En revanche, la manipulation est généralement aussi simple qu’avec la bonne vieille disquette. Bien entendu, il est également possible de sauvegarder ses données sur ces supports.

Le lecteur MO est un mélange de lecteur optique et de support d’enregistrement magnétique. Il est très répandu dans le domaine médical et médico-légal. Ces supports de données ne jouent pas un grand rôle dans le domaine domestique.

Les lecteurs de bandes magnétiques ne sont plus guère répandus dans le domaine domestique, mais dans un environnement informatique plus important, ils constituent presque sans exception le support de sauvegarde numéro 1. La grande encombrement et la lenteur des performances ont toutefois déjà incité de nombreuses entreprises à transférer la sauvegarde des données sur plusieurs disques durs courants.

Réseau/Internet

Dans les entreprises, les données sont stockées de manière centralisée sur un serveur qui les protège généralement contre les pertes via un Raid-1. En outre, ces données sont ensuite sauvegardées à certains intervalles sur un support de sauvegarde.

Pour son propre réseau local, on peut s’épargner beaucoup de travail si l’on gère également les données de manière centralisée, car on n’oublie alors aucune donnée lors de la sauvegarde. Si l’on se contente de copier ses données sur un autre ordinateur du réseau local, on a certes fait une sauvegarde de base, mais les données sont également en danger sur l’ordinateur cible en raison des virus et autres. Toutefois, ce type de sauvegarde est relativement sûr si le programme de sauvegarde utilise son propre format de fichier et ne sauvegarde pas les fichiers dans l’original (voir le thème« Sauvegarde dans l’original ou dans son propre format de fichier« ).

Grâce à des taux de téléchargement plus élevés, un propre serveur web ou un simple espace web convient également pour la sauvegarde des données les plus importantes. Avec des programmes comme VirtuaDrive ou WebDrive, les possibilités de stockage FTP peuvent également être intégrées en tant que lecteurs locaux et ainsi être accessibles à tout programme de sauvegarde. Toutefois, je ne conserverais pas de données personnelles non cryptées en dehors de ma propre zone d’accès. Les programmes de cryptage se trouvent dans les archives logicielles de WinTotal, dans la section Cryptage.

Sauvegarde des données

Où sont les données ?

Pour pouvoir sauvegarder toutes ses données, il faut d’abord les trouver. Malheureusement, elles ne sont pas toutes centralisées au même endroit.

Depuis Windows 2000, toutes les données des utilisateurs sont enregistrées sous « Documents et paramètres » sur le lecteur système. C’est là que se trouvent les dossiers des différents utilisateurs.

Dossier Documents et paramètres

D’autres sous-dossiers se trouvent dans les dossiers des utilisateurs :

Dossiers d’un utilisateur

Tous les dossiers ne sont visibles que si les dossiers système cachés sous les options sont également affichés.

  • Les dossiers Favoris et Cookies sont explicites.
  • Le dossier Modèles n’est disponible que si Microsoft Office est également installé.
  • Le dossier Bureau contient tous les fichiers et raccourcis qui sont visibles sur le bureau.
  • SendTo reproduit « Envoyer à ».
  • Environnement d’impression et environnement réseau enregistre les destinations trouvées sur le réseau.
  • Menu de démarrage contient le menu de démarrage de l’utilisateur.
  • Le dossier « Paramètres locaux » contient les fichiers Internet temporaires (cache), l’historique, le répertoire Temp et les fichiers d’application de certaines applications. C’est dans ce dossier qu’Outlook Express, par exemple, enregistre les fichiers de l’utilisateur concerné.
  • Les paramètres spécifiques à l’utilisateur de diverses applications, entre autres d’Internet Explorer, sont également enregistrés dans le dossier Données d’application. C’est également dans ce dossier que se trouve le carnet d’adresses de Windows.

Le plus important de tous les dossiers est« Mes documents« , qui contient également les sous-dossiers « Ma musique », « Mes films », « Mes images » et autres.

Selon la version de Windows utilisée, le dossier se trouve à différents endroits, mais toujours sur le lecteur Windows. Vous pouvez trouver vous-même où se trouve le dossier « Mes documents » en utilisant le menu contextuel -> Propriétés du dossier « Mes documents » sur le bureau.

Propriétés dans le menu contextuel de « Mes documents ».

Le dossier et son contenu peuvent également être déplacés en cliquant sur le bouton correspondant. Dans la pratique, il s’est avéré utile de séparer le système et les fichiers et de sauvegarder les données sur une 2e partition. La deuxième partie de cet article traite de cette possibilité et de sa mise en œuvre.

TweakUI XP (Windows XP et 2003 Server) ou TweakUI 2000 aka TweakUI 1.33 (Windows 9x et Windows 2000) aide également à trouver des dossiers de stockage, lorsque ceux-ci ont été déplacés par exemple lors d’une préinstallation.

Recherche des destinations des dossiers avec TweakUI

Si l’on veut être sûr, il faut sauvegarder complètement son propre dossier sous« Documents et paramètres« . Toutefois, il y a ici aussi beaucoup de déchets de fichiers (dossier TEMP, cache Internet, historique, cookies, etc.). Les éléments importants sont certainement Mes documents, Favoris, Bureau et le dossier d’Outlook Express, sous les fichiers d’application ainsi que le carnet d’adresses. Ceux qui utilisent d’autres programmes doivent vérifier où ceux-ci placent leurs fichiers.

Sauvegarde avec Windows Backup

Depuis Windows 98, Windows est équipé d’un programme de sauvegarde assez utile, qui était auparavant également distribué par Veritas avec des fonctionnalités étendues. Le principal défaut de Windows Backup est l’absence de compression logicielle. Sous Windows XP, la sauvegarde Windows se trouve sous le nom « Sauvegarde » sous Accessoires -> Outils système.

Programme de sauvegarde propre à Windows

Le programme démarre en mode assistant (« toujours démarrer en mode assistant » activé), mais peut aussi passer en « mode avancé » (« toujours démarrer en mode assistant » désactivé) et affiche ainsi toutes les fonctions.

Mode avancé

L’utilisation, avec la fonction d’aide, est en fait assez explicite. J’aimerais néanmoins faire quelques remarques.

  • Pour que le programme puisse également écrire sur des supports optiques tels que CDR ou CDRW, un pilote d’écriture par paquets doit être installé et le support doit être prêt pour l’écriture. Ce n’est qu’alors que le programme peut écrire sur le support de données.
  • Étant donné que le programme ne compresse pas les données, il est conseillé de sauvegarder de grandes quantités de documents Word ou similaires sur le disque dur, éventuellement déjà zippés. La compression NTFS ne sert à rien si les données sont transférées sur le CD. Le type de sauvegarde doit d’ailleurs être choisi ici comme fichier.
  • Le programme de sauvegarde peut également vérifier les fichiers après la sauvegarde pour voir s’ils sont identiques aux fichiers originaux (exclure les erreurs). L’option correspondante se trouve sous Outils -> Options sous l’onglet Général en tant que 3ème point de sélection.

    Vérifier les fichiers après la sauvegarde

  • Le type de sauvegarde (voir le début de l’article) peut être défini sous Outils -> Options -> Type de sauvegarde.

    Définir le type de sauvegarde

Sauvegarde par fichier batch

Ceux qui aiment le spartiate peuvent aussi utiliser des fonctions bien connues : Xcopy

Avec la simple ligne de commande

xcopy %Source% %target% /s /c /i /f /h /k /o /x /y

permet déjà d’effectuer une sauvegarde complète.

Pour %Source% et %Target%, il faut préalablement définir les chemins d’accès dans un fichier batch via des commandes SET, par ex.
Set Source = »c:Documents et réglagesMichael ».
Set Target= »x:Backup ».
Les paramètres derrière XCopy sont également indiqués par xcopy / ? dans l’invite de commande.

La sauvegarde par lot sous cette forme n’est pas très pratique.

La revue CT a déjà déposé sur son site Internet un fichier batch prêt à l’emploi, qui a été expliqué dans l’article« BfF, édition 03/2003″. Ce fichier batch sauvegarde les fichiers indiqués dans %Source% sur %Destination% et y crée un sous-dossier avec la date actuelle. Enfin, on compare avec WinDiff si les fichiers ont été correctement sauvegardés (Windiff se trouve par exemple dans le « Support.cab » sur le CD de Windows XP dans le dossier « SupportTools »).

Attention: le script ne sauvegarde tous les fichiers que lors du premier appel et ensuite seulement de manière incrémentielle, c’est-à-dire les modifications de sauvegarde en sauvegarde. Le paramètre /m dans la ligne de commande Xcopy en est responsable, car il ne sauvegarde que les fichiers avec l’attribut« a« . Si l’on ne souhaite pas faire cela et que l’on souhaite au contraire toujours créer une sauvegarde complète, il faut supprimer ce paramètre.

Autres programmes

Le nombre de programmes de sauvegarde sur le marché n’est plus à démontrer. Dans la rubrique Sauvegarde et synchronisation de fichiers des archives logicielles de WinTotal, nous avons regroupé une sélection de ce que nous considérons comme les meilleurs programmes. Parmi eux, on trouve aussi bien des logiciels gratuits que des sharewares.

Backup4all, Backup Service Home ou SyncBack ont particulièrement fait leurs preuves dans la pratique en tant que freeware, mais ils offrent tous une manipulation et des approches de sauvegarde différentes.

Dans le camp des sharwares, je trouve Second Copy particulièrement intéressant. Second Copy travaille avec des profils de sauvegarde qui peuvent être adaptés de manière très individuelle et qui sauvegardent les fichiers (compressés sur demande) dans leur format d’origine.

Second Copy

Avec Nero BackItUp, les propriétaires de Nero obtiennent un très bon programme de sauvegarde qui convient pour la sauvegarde sur DVD et CD. Outre un sheduler, il offre également une compression et constitue donc une bonne alternative à la sauvegarde Windows.

Nero BackItUp

A suivre…

Dans la 2e partie, vous apprendrez à séparer le système et les données, c’est-à-dire à sauvegarder les données sur une partition séparée. Pour ce faire, nous créons une autre partition avec Partition Expert SE à partir de notre CD d’assistance WinTotal, puis nous modifions les chemins d’accès au système vers un dossier sur la nouvelle partition. Ensuite, nous sauvegardons le système d’exploitation avec le programme d’image TrueImage de notre CD d’assistance WinTotal. Enfin, nous abordons brièvement la restauration du système Windows.

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