Grâce à la reconnaissance automatique des visages et à la géolocalisation des photos, Google Picasa a facilité pendant des années la gestion de grands stocks d’images pour de nombreux utilisateurs, mais a été abandonné en 2016. Dans l’article suivant, nous présentons donc l’un ou l’autre gestionnaire d’images pour Windows qui pourrait s’offrir comme alternative à Picasa.

1. Picasa a considérablement simplifié la gestion des images

Jusqu’en 2016, Picasa faisait partie de l’équipement standard de presque toutes les installations Windows. Le logiciel mis gratuitement à disposition par Google offre de nombreux avantages par rapport aux alternatives disponibles à l’époque :

• Reconnaissance automatique des visages
  Ce qui est aujourd’hui quasi standard sur iOS et Android était à l’époque une véritable révolution : la reconnaissance faciale. Picasa passe toutes les images au crible et peut, grâce à un algorithme, attribuer de manière très précise les personnes présentes sur les photos. Il n’est donc plus nécessaire de classer deux fois les photos selon « Photos de Max » et « Tour de rafting 2020 ».
• Géolocalisation
  Picasa a indiqué l’emplacement des images via Google Maps directement à partir du programme, dans la mesure où cette information se trouvait dans les métadonnées de la photo. Grâce à la fonction de cartographie, l’utilisateur peut ainsi trouver les photos prises à un endroit précis, même dans le plus grand chaos de photos.
• Chronologie
  Picasa évalue la date de prise de vue des images et classe les clichés sur une ligne du temps, indépendamment de l’endroit où ils ont été enregistrés, si on le souhaite.
• Téléchargement dans le nuage et albums photos en ligne
  Google a intégré Picasa dans sa propre infrastructure et a pu télécharger des photos dans le stockage de photos en ligne chez Google et les présenter également en ligne dans Picasa Albums.

Picasa possède encore de nombreuses autres fonctions pratiques telles que la correction d’image, y compris la suppression des yeux rouges, les collages d’images, les diaporamas animés avec musique de fond ou l’enregistrement sous forme de vidéo YouTube.

2. Google Photos comme alternative à Picasa ?

Google a arrêté le développement de Picasa le 15 mars 2016 et est passé complètement à Google Photos.

Picasa reste utilisable: Picasa est toujours disponible en téléchargement gratuit à de nombreux endroits sur Internet, mais n’est plus maintenu par Google. Certaines fonctions qui dépendent d’une connexion en ligne, comme par exemple la représentation géographique du lieu de la prise de vue, ne fonctionnent donc plus. En outre, il n’est pas garanti que le logiciel fonctionne sans erreur sur les versions actuelles de Windows 10. Picasa ne connaît pas non plus les filtres d’importation pour les nouveaux formats tels que HEIC ou les formats RAW des appareils photo modernes.

Le service en ligne Google Photos offre des fonctionnalités similaires dans de nombreux domaines, comme par exemple la reconnaissance des visages (pas pour l’instant pour l’Allemagne) ou la géolocalisation et même un auto-tagging pour certains objets ou motifs comme par exemple la mer, les montagnes, le pont, etc. Google Photo présente toutefois une différence décisive : les photos doivent être téléchargées dans le cloud de Google pour pouvoir être traitées avec Google Photos. Pour les utilisateurs d’Android, cela ne pose pas de problème majeur, car l’application photo sur le smartphone peut sauvegarder et synchroniser automatiquement les photos dans le cloud de Google.

Ceux qui ne le souhaitent pas sont obligés de recourir à une alternative à Picasa. C’est pourquoi nous présentons ci-après quatre alternatives gratuites à Picasa, disponibles pour Windows et en partie aussi pour Mac.

3. exigences d’une bonne alternative à Picasa

Par rapport à des programmes et des applications comme IrfanView ou l’application Photos de Windows, qui servent surtout de visionneuse d’images ou de traitement minimal des images, une gestion d’images a besoin de plus de fonctions pour garder une vue d’ensemble, surtout en cas de grandes quantités de données.

L’attribution de mots-clés (tags) à une ou plusieurs images ou à des dossiers entiers en fait partie. Les mots-clés permettent de retrouver beaucoup plus rapidement les images et les séries d’images, quel que soit le dossier dans lequel elles sont enregistrées. Une autre fonctionnalité est la possibilité d’évaluer les images. Grâce aux « étoiles », vous déterminez à quel point une image vous plaît et pouvez ainsi retrouver rapidement vos favoris. Si les programmes peuvent créer des mots-clés à partir du nom du dossier, cela facilite considérablement la catégorisation.

La gestion des images devrait en outre être en mesure de lire les métadonnées des images, par exemple la date de prise de vue, les informations EXIF sur l’appareil photo utilisé et les paramètres de la photo ou le lieu de prise de vue, et de les exploiter. Un éditeur pour les données EXIF et IPTC serait souhaitable.

Outre les formats d’image courants comme JPEG, PNG, GIF, BMP ou TIFF, il existe également de nombreux formats spéciaux de programmes spéciaux comme PSD pour Photoshop, HEIC/HEIF comme format d’image amélioré d’Apple et une multitude de formats RAW de différents fabricants d’appareils photo. La meilleure gestion d’images ne sert à rien si l’affichage de tels formats échoue ou si la construction des images prend une éternité. La gestion des images devrait donc être en mesure d’afficher correctement un grand nombre de formats d’image. Les formats vidéo pris en charge ne sont pas pris en compte dans cette comparaison.

À l’aide d’une reconnaissance faciale, comme le proposait déjà Picasa, il est possible d’afficher les images d’une personne, quel que soit l’endroit où les images sont stockées.

La représentation des photos sur une carte à l’aide des données géographiques contenues dans les informations EXIF permet de retrouver rapidement les photos prises à un endroit précis.

Géolocalisation également pour Windows 10: pour Windows 10, l’application gratuite GeoPhoto offre une possibilité simple d’associer des photos à une carte. Si vous n’avez besoin que de cette fonction et que vous vous contentez de l’application Photos de Windows 10, vous devriez jeter un œil à ce freeware.

En outre, la gestion des images devrait également offrir les fonctions les plus importantes pour un traitement simple des images, comme la correction de la luminosité et du contraste, la netteté, le recadrage ou la suppression des yeux rouges, afin de ne pas devoir utiliser un programme de traitement d’images complet pour chaque petite correction.

Les images doivent pouvoir être traitées par lots et converties dans d’autres formats. L’exportation devrait à son tour être possible dans différents formats d’image et, dans l’idéal, également pour les médias sociaux ou sous forme de diaporama animé.

4. nous présentons ces cinq alternatives gratuites à Picasa

Pour ce comparatif, nous avons opté pour quatre logiciels de gestion d’images gratuits, dont trois (Ashampoo Photo Commander, Magix Foto Manager, StudioLine Photo Basic) sont proposés en tant que « variante gratuite » pour un produit à prix plein et ne reflètent donc pas l’ensemble des fonctionnalités. XnView est certes plutôt à classer dans la catégorie des visionneuses d’images, mais il offre également des fonctions de gestion d’images, d’où l’inclusion dans cette présentation. À titre de comparaison, nous avons également pris en compte Google Photos, qui s’utilise entièrement via le navigateur.

4.1 Ashampoo Photo Commander Free

Comme d’autres fabricants, Ashampoo propose gratuitement Ashampoo Photo Commander Free, une version plus ancienne de Ashampoo Photo Commander, dont les fonctions sont réduites par rapport à un produit à prix plein.

Ashampoo Photo Commander Free s’inspire de l’Explorateur Windows dans sa structure de programme et travaille avec une vue arborescente. Les images se trouvant dans les dossiers sélectionnés sont affichées sous forme de vignettes et dans un visualiseur d’images agrandi , qui peut être redimensionné à volonté.

Les formats RAW ne sont supportés que pour les anciens appareils photo. Le logiciel ne connaît pas du tout le format HEIF. Les photos peuvent être importées via un assistant et déplacées directement dans des sous-dossiers ou les fichiers peuvent être renommés automatiquement. Les photos peuvent également être pivotées sans perte grâce aux informations EXIF.

En haut se trouve une barre de fonctions avec les différents domaines de tâches comme par exemple Quick-Fix, derrière laquelle se trouvent des fonctions de traitement et d’optimisation des images.

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« Gérer » amène l’utilisateur aux fonctions de gestion d’images et de traitement par lots, pour renommer les images, les convertir en format et en taille ou rechercher les fichiers en double. Pour chaque image ou groupe d’images, il est possible d’attribuer une note, d’utiliser ses propres tags et de filtrer les images par nom de fichier, par note ou par infos IPTC/EXIF. Le freeware ne connaît pas la reconnaissance des visages ou la géo-représentation.

Les photos peuvent non seulement être gravées sur CD/DVD, mais aussi éditées sous forme de diaporama, d’album HTML, de calendrier, de cartes de vœux ou de collage. Dans l’ensemble, le programme fonctionne très lentement pour de nombreuses fonctions, comme pour l’affichage de grandes images, ce qui est encore plus important sur les systèmes faibles.

4.2. StudioLine Photo Basic

Comme c’est le cas avec Ashampoo et Magix, StudioLine Photo Basic est une version allégée de la variante achetée StudioLine Photo Classic. Le freeware, qui doit être enregistré au bout de 30 jours, renonce à un grand nombre de fonctions qui pourraient justement être utiles à une gestion de photos, comme le montre la comparaison Photo Basic avec Photo Classic: Formulaires avec descriptions prédéfinies, recherche de doublons, mots-clés par glisser-déposer, prédéfinition de mots-clés pour les dossiers, évaluations et prise en charge des formats RAW actuels.

Avec ses quelques boutons et son mode sombre, l’interface est claire et facile à utiliser. Pour certaines fonctions, le programme affiche des informations textuelles sur l’utilisation, ce qui constitue une véritable aide pour les débutants.

Les photos sont ajoutées à la banque d’images via un assistant de chargement. Pour les supports de données amovibles (cartes mémoire, clés USB, appareils photo) ou les lecteurs réseau, vous pouvez définir que les photos soient copiées localement sur un chemin prédéfini afin qu’elles soient disponibles même si le support n’est pas inséré. Les images RAW ne sont alors importées que sous forme d’aperçus, car le logiciel n’offre pas de support RAW actuel. Cette fonction est réservée à la version achetée. Le logiciel gratuit n’a cependant aucun problème avec le format HEIF, actuellement utilisé principalement par l’iPhone.

Les images sont ensuite transférées dans une banque d’images où elles peuvent être retravaillées. Pour la gestion des images, l’éditeur IPTC permet de cataloguer des images individuelles ou des dossiers entiers avec des mots-clés ou des catégories.

Ilest également possible de représenter les photos sur une carte. Pour cela, StudioLine Photo Basic n’utilise toutefois pas directement les coordonnées géographiques enregistrées dans les informations EXIF, mais une affectation par glisser-déposer, une recherche géographique sur une carte ou via un fichier KML. Studioline Basic peut créer ce fichier à partir d’images sélectionnées, y exporte les informations géographiques et doit ensuite réimporter les données pour la représentation cartographique. De notre point de vue, cette fonctionnalité est donc inutilement compliquée.

Dans le domaine de la gestion des images, le logiciel offre de nombreuses possibilités d’optimiser les photos avec des fonctions de rotation et de découpage, de correction des yeux rouges, de tonalité, d’optimisation d’image, d’accentuation et de flou, d’ajustement des couleurs et d’autres filtres.En revanche, la manière dont ces filtres sont appliqués n’est pas très moderne. Selon la fonction sélectionnée, la structure de l’image change dans la fenêtre au lieu de maintenir une sélection de tous les filtres présents en permanence sur le bord gauche ou droit de l’écran.

Les images et les séries d’images peuvent être éditées dans différents formats de fichiers ainsi que sous forme d’album web. Pour cela, le logiciel connaît différents styles pour l’intégration dans des pages web personnelles ou pour une utilisation hors ligne. Les détails de la galerie d’images, tels que le nombre d’images, la police de caractères, etc. peuvent être adaptés dans certaines limites.

4.3. XnView

Le logiciel gratuit XnView, qui est également disponible en version portable, est surtout utilisé comme visualiseur d’images et pour des optimisations simples d’images, mais il offre également des fonctions pour une gestion des images.

Pour la représentation, le programme utilise la vue arborescente dans le style de l’Explorateur et affiche les vignettes des images qui s’y trouvent. En dessous se trouve la fenêtre d’aperçu avec des onglets pour les propriétés, l’histogramme, EXIF et les catégories.

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Un éditeur IPTC permet de modifier toutes les données essentielles et aussi de mettre des notes, des mots-clés ou des catégories, même pour une sélection ou le dossier entier.

Outre les formats d’image courants, XnView peut également afficher les fichiers RAW actuels ainsi que les PSD, mais pas les HEIF. Une recherche de doublons permet de trouver de manière fiable les photos en double. Le traitement par lots n’est pas seulement utile pour les opérations simples, mais peut traiter plusieurs actions en une seule fois, par exemple faire pivoter des images, ajouter des filigranes et en outre supprimer des métadonnées. Les préréglages peuvent être enregistrés sous forme de script et également rechargés.

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Le traitement d’image se limite aux fonctions essentielles telles que la correction de la luminosité, du contraste, du gamma, de la balance des couleurs, de la valeur tonale, la suppression des yeux rouges, la rotation et l’élagage des images et quelques filtres d’image comme le flou. Les réglages peuvent être prévisualisés avant d’être appliqués à l’image.

Les photos peuvent être réexportées dans différents formats ou enregistrées en tant que diaporama au format EXE, SCR pour économiseur d’écran ou en tant que vidéo.

4.4. Magix Photo Manager

Après l’installation, le logiciel gratuit Magix Photo Manager exige tout d’abord un enregistrement, sinon seul le mode test démarre. Après l’enregistrement, on reçoit également un bon d’avoir pour une future commande, par exemple la version complète Magix Photo Manager Deluxe, qui apporte encore de nombreuses autres fonctions.

Une fois cet obstacle franchi, le Photo Manager se présente avec une interface épurée au design sombre. L’arborescence de l’explorateur apparaît toutefois comme un corps étranger et n’est pas intégrée de manière élégante.

Les photos peuvent être importées non seulement à partir de sources locales, mais aussi via Google Cloud ou des appareils externes comme des photos ou des smartphones. Photo Manager prend également en charge les fichiers RAW, les affiche à une vitesse acceptable et supporte également une partie des formats actuels des appareils photo.

Derrière l’entrée de menu « Tâches », le logiciel cache ses six composants. Outre l’importation, il s’agit de l’organisation, de l’optimisation, de l’archivage, de la présentation et d’autres possibilités.

Optimiser s’occupe de la gestion des images proprement dite et surprend avec la reconnaissance des visages. Celle-ci n’est pas aussi automatique et précise que dans Picasa, mais elle est convaincante pour une variante gratuite. Si vous associez des personnes trouvées à un nom, vous pourrez à l’avenir faire filtrer toutes les images concernant cette personne.

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Un éditeur IPTC pour les ratings, les catégories ou les modifications des métadonnées comme la date de création etc. est également inclus, mais il est loin d’offrir les possibilités de XnView par exemple.

La fonction de recherche recherche aussi bien au niveau des fichiers que dans la base de données et une recherche de similitudes ou de doublons.

Pour l’optimisation des images, Magix propose des fonctions de base telles que l’exposition et la couleur automatiques, la luminosité, le contraste, la netteté de l’image, la suppression des yeux rouges ainsi que la saturation et la température de couleur. Il est également possible de faire pivoter les images, de les recadrer et de redresser l’horizon.

Les images peuvent êtregravées sous forme de fichier sur CD/DVD, de vidéo diaporama, de WMVHD et de disque JPEG, ou encore être téléchargées sur Flickr et Facebook. MAGIX Photo Manager est le seul programme du banc d’essai à prendre en charge le transfert vers un service photo en ligne (CEWE), qui peut être configuré directement lors de l’installation.

4.5. Google Photos

Comme alternative à Picasa, Google propose le service en ligne Photos, qui est également disponible sous forme d’application pour Android et iOS, mais qui peut sinon être utilisé dans le navigateur.

Google Photos est en fait un espace de stockage gratuit pour les photos avec une gestion intégrée des images. Google met ici à disposition 15 Go d’espace de stockage pour les nouveaux comptes, qui peuvent toutefois être étendus. 100 Go coûtent par exemple 1,99 euro par mois. Le téléchargement s’effectue via Google Drive, le stock de données local sur l’ordinateur ou automatiquement via Google Backup & Sync, disponible pour Windows et Mac. Avec ce dernier, toutes les photos du PC ou du Mac avec des appareils photo ou des cartes SD liés sont automatiquement sauvegardées du bureau vers Google Cloud.

Les photos dans le cloud sont listées et triées par ordre chronologique. Outre les formats standard, tous les fichiers RAW ainsi que HEIF sont également pris en charge.

La reconnaissance faciale intégrée n’est pas utilisable par les utilisateurs français pour des raisons de protection des données au moment de la rédaction de cet article. Avec un accès VPN gratuit et un emplacement aux États-Unis, il est possible de contourner cet obstacle. Il n’y a pas d’éditeur IPTC. Vous pouvez uniquement marquer des photos populaires comme « favorites ». Le service web reconnaît automatiquement et de manière très précise les motifs ou les parties de l’image. Vous pouvez donc utiliser des termes tels que « arbre » ou « moto » pour afficher toutes les images qui présentent de tels motifs.

Les photos avec des données géographiques sont affichées sur une carte et peuvent également être filtrées par lieu de fréquence. Il est également possible de définir les lieux où les photos ont été prises et d’attribuer ainsi une localisation aux photos non géolocalisées via Google Photos.

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Le traitement des images dans le navigateur est un peu négligé par Google. Outre quelques filtres de couleur, la correction de la saturation, de la lumière et de la couleur ainsi que la rotation et le recadrage des images, Google Photos n’offre sinon que des fonctions de base simples.

Les photos sont gérées en ligne dans une galerie et, grâce à la connexion en ligne dans le nuage Google, les albums web peuvent également être partagés avec d’autres utilisateurs pour être visualisés. Il est possible de créer des albums photos directement à partir des photos en ligne via l’interface web.

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5. avantages d’une gestion payante des photos

Comme le montre notre comparaison, aucune des alternatives gratuites de Picasa ne couvre à 100 % tous les souhaits. Ceux qui ne sont donc pas satisfaits de l’étendue des fonctions d’une « version gratuite allégée » peuvent également consulter les versions d’essai des produits à prix plein comme Ashampoo Photo Commander, StudioLine Photo Classic ou Magix Photo Manager Deluxe. Adobe Photoshop Elements et ACDSee Photo Studio Home sont également très appréciés, ce dernier apportant une grande partie des fonctions souhaitées, mais nécessitant également un certain temps d’apprentissage. PictureGuide est à notre avis une alternative réussie et très simple d’utilisation à Picasa, qui offre également une reconnaissance des visages, une géolocalisation et de nombreuses autres fonctions qui nous manquaient cruellement depuis le départ de Picasa.

6. conclusion

Parmi les programmes présentés ici, seuls StudioLine Photo Basic et XnView nous ont convaincus. Le bon éditeur IPTC et le géotagging parlent en faveur de StudioLine Photo Basic, tandis que XnView convainc par sa très grande vitesse et ses nombreuses fonctions pratiques. Les deux variantes « gratuites » d’Ashampoo et de Magix sont en partie obsolètes ou artificiellement limitées afin de laisser de la place pour une version à acheter. Nos deux recommandations ne remplacent toutefois pas Picasa. Si vous avez besoin de plus de fonctions, vous devrez à l’avenir vous tourner vers des logiciels de gestion d’images payants.